Imaginez une passerelle qui traverse la rade de Genève, offrant un espace dédié aux piétons, avec une vue dégagée sur le jet d’eau et les montagnes. La passerelle du Mont-Blanc promet une traversée plus sereine et sécurisée pour les 14 500 piétons et 6 500 cyclistes qui empruntent ce trajet chaque jour. Ce projet soutenu par le TCS Genève allie praticité et esthétisme pour une ville en mouvement. Il est temps!
Depuis plusieurs années, le pont du Mont-Blanc est devenu un point névralgique de la circulation genevoise. Transports publics, véhicules privés, vélos, trottinettes, piétons : tous doivent se partager un espace limité, créant ainsi des situations potentiellement dangereuses. La passerelle du Mont-Blanc apportera une solution concrète à cette congestion, en offrant une infrastructure dédiée exclusivement aux piétons.
Le projet, conçu par le cabinet Pierre-Alain Dupraz architectes, consiste en une passerelle métallique de 268 mètres de long, reposant sur une seule pile décentrée afin de minimiser l'impact sur la biodiversité du lac. Avec une largeur de 4,8 mètres, cette passerelle offrira aux piétons un espace confortable et dégagé, agrémenté de bancs en bois orientés vers le lac. Un espace où l'on pourra enfin profiter pleinement de la beauté de la rade, loin du tumulte des voitures.
Le principal objectif de la passerelle du Mont-Blanc est de clarifier et sécuriser les déplacements entre les rives du lac. Grâce à cet aménagement, les piétons auront leur propre espace, tandis que les cyclistes bénéficieront d'une piste bidirectionnelle sur le trottoir actuel du pont du Mont-Blanc. Cette séparation permettra non seulement de fluidifier les flux, mais aussi de réduire considérablement les risques de collision, contribuant ainsi à une cohabitation harmonieuse entre tous les usagers.
La passerelle offrira également une solution accessible à toutes et tous, y compris aux personnes à mobilité réduite. L'intégration de rampes et de passages adaptés garantira un accès facile et sans obstacle, favorisant l'accessibilité de cette nouvelle infrastructure.
Ce projet s’inscrit dans une démarche de revalorisation de l'espace urbain. En plus de la passerelle elle-même, des aménagements sont prévus sur les rives pour reverdir et réaménager le jardin anglais et les alentours. Cet aspect du projet est essentiel pour redonner vie à un espace actuellement saturé et peu accueillant.
Le financement de 54,6 millions de francs de ce projet est réparti entre plusieurs acteurs : la ville de Genève (26,2 millions), la Confédération (5,3 millions), le canton (13,1 millions), ainsi qu'une fondation privée (10 millions). Ce partage des coûts montre l’importance de cet ouvrage pour l’ensemble de la région et son impact à long terme sur la qualité de vie des Genevois.
Le TCS Genève soutient ce projet car il représente un réel atout pour améliorer la mobilité douce et la qualité de vie à Genève. Prévoir des infrastructures adaptées aux besoins de chacun est essentiel pour garantir une cohabitation harmonieuse et offrir à tous les habitants un espace où ils peuvent se déplacer en toute sécurité.
Le 24 novembre 2024, nous avons l’opportunité de faire un choix pour l'avenir de notre ville. En votant "oui" à la passerelle du Mont-Blanc, nous faisons le choix d'une Genève contemporaine, harmonieuse et dynamique. Une passerelle qui unit, qui invite à la promenade, et qui nous permet de profiter des richesses de notre belle rade.
1. Pourquoi une passerelle est-elle nécessaire alors que le pont du Mont-Blanc existe déjà ?
Le pont du Mont-Blanc est actuellement saturé, avec des piétons, des cyclistes et des véhicules qui se partagent un espace restreint. La passerelle permet de séparer ces flux pour garantir la sécurité et la fluidité de tous les usagers, tout en créant un nouvel espace de promenade.
2. Quel sera l'impact environnemental de la passerelle ?
Le projet a été conçu pour minimiser son impact sur l'écosystème, avec une seule pile pour réduire les perturbations dans le lac. Les aménagements paysagers prévoient de remplacer les arbres abattus par de nouvelles plantations, améliorant ainsi la biodiversité.
3. Le coût élevé est-il justifié ?
Le coût de 58 millions est financé par plusieurs partenaires, ce qui montre un engagement collectif. Ce budget couvre non seulement la construction, mais aussi le réaménagement des abords, ce qui contribuera à valoriser la rade pour les générations futures.
4. Est-ce que la passerelle affectera la vue sur la rade ?
La passerelle est située en dessous du pont du Mont-Blanc, de sorte qu'elle ne bloque pas la vue. En revanche, elle offrira de nouveaux points de vue sur la rade et le jet d'eau, augmentant ainsi l'attrait touristique et le confort pour les promeneurs.
5. La passerelle ne sert-elle qu'aux piétons ?
Oui, elle est réservée aux piétons. Les cyclistes utiliseront une piste bidirectionnelle sur le pont actuel. Cela permet de libérer de l'espace pour les piétons sur la passerelle et d'assurer la sécurité de chacun.
6. Pourquoi ne pas utiliser les fonds pour d'autres projets comme la traversée du lac ?
Le financement de la passerelle du Mont-Blanc est spécifique à ce projet et ne peut être réaffecté à d'autres initiatives, comme la traversée du lac. Le financement est réparti entre plusieurs entités : la Ville de Genève, le Canton, la Confédération, et un partenaire privé. Si le projet est rejeté lors de la votation, les contributions financières de la Confédération et du partenaire privé seront perdues, ce qui signifie qu'elles ne pourront pas être utilisées pour financer d'autres projets.
7. La passerelle résoudra-t-elle les problèmes de trafic ?
La passerelle du Mont-Blanc est avant tout conçue pour améliorer la mobilité active, c'est-à-dire les déplacements à pied et à vélo, en séparant ces flux du trafic motorisé. Bien qu'elle n'élimine pas directement les embouteillages, elle contribuera à fluidifier les déplacements en créant plus d'espace pour les cyclistes et les piétons, et en réduisant les conflits sur le pont du Mont-Blanc. À long terme, cette séparation a pour but d'inciter les gens à opter pour des modes de transport alternatifs, diminuant ainsi la dépendance à l'automobile lorsque cela n'est pas nécessaire.
8. Que disent les critiques sur l'aspect esthétique de la passerelle ?
Certains critiques estiment que la passerelle est trop massive ou qu'elle dénature l'harmonie visuelle de la rade. Toutefois, le design a été spécifiquement pensé pour minimiser l'impact visuel, avec une structure légère reposant sur une seule pile dans le lac. La passerelle, avec ses matériaux modernes et ses courbes épurées, offre un espace de promenade supplémentaire qui permet aux habitants et visiteurs de profiter d'une vue unique sur le lac, le jet d'eau, et les montagnes environnantes.
De plus, en revitalisant le secteur, la passerelle contribue à l'urbanisme moderne de Genève, apportant une touche de nouveauté à l'architecture de la ville tout en s'intégrant harmonieusement dans le paysage.
Écoutez Yves Gerber et Guillaume Drevon débattre de la troisième voie autoroutière et de la passerelle du Mont-Blanc, et explorez l'avenir de la mobilité à Genève.
Mis à jour : 21.10.2024 / votation, passerelle, piéton
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