Le TCS défend la mobilité sous toutes ses formes, de la voiture au vélo, et une mobilité digne de ce nom ne peut se concevoir sans fluidité du trafic routier. Qui a mis moins de quarante-cinq minutes pour traverser La Chaux-de-Fonds à 17 h ? Pas grand monde à l’heure actuelle… Et la problématique, qui existait déjà avant la fermeture du Grand-Pont, revient à chaque heure de pointe.
Notre ville a osé vouloir traiter ce problème. Et, si elle a agi par le biais de la politique de stationnement, elle n’a pas cherché, comme dans d’autres villes, à supprimer des places de parc. Précisément, les places bleues du centre-ville passent au régime d’horodateurs, mais elles ne disparaissent pas et restent utilisables pendant une heure trente pour un franc et même pour la même somme de 12 h 00 à 14 h 30.
Ce que la ville cherche, en particulier par le zonage selon la résidence, c’est la réduction du trafic interne engendré par les pendulaires, qui pour la plupart n’utilisent leur véhicule que pour aller travailler et, donc, rentrer chez eux à 17 h avec le même véhicule… Il existe néanmoins certaines personnes qui ne peuvent pas faire autrement que prendre leur voiture au travail et le TCS n’aurait pas vu d’un bon œil qu’ils en soient empêchés par la nouvelle politique de stationnement. Or, ces travailleurs n’ont pas été laissés pour compte, puisqu’ils pourront bénéficier du second macaron. On peut discuter du prix de ce macaron, de même que de la perfectibilité du nouveau plan de stationnement (notamment au niveau des parkings d’échange) mais il faut surtout retenir que, comme le TCS, la ville de La Chaux-de-Fonds a placé la mobilité au cœur de ses réflexions. L’avenir nous dira si cette nouvelle politique est la bonne. Au TCS, on a objectivement fait le choix d’y croire, mais aussi de rester proactif quant aux améliorations qui devront nécessairement être mises en œuvre.