En 2021, le non-respect des règles de priorité est la cause principale dans 7’510 accidents dont 4’291 avec des victimes. C’est à ce jour la 2e cause d’accident en Suisse. Source : OFROU publication statistiques standards des accidents de la route 2021.
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Au signal « Cédez le passage », je ne m’arrête qu’en cas de besoin et laisse la priorité aux véhicules circulant sur la route dont je m’approche.
Dans les zones 30, la priorité de droite s’applique ; le cycliste passe le premier.
J’indique mon changement de direction, même si je reste sur la route prioritaire.
Au feu vert complet, je peux continuer dans toutes les directions. Si j’oblique à gauche, je dois néanmoins accorder la priorité aux véhicules venant en sens inverse.
Au feu vert fléché à gauche, j’ai la priorité pour tourner à gauche sur les véhicules venant en sens inverse.
À l’approche d’un passage pour piétons, je réduis ma vitesse à temps de façon à pouvoir m’arrêter et accorder la priorité aux piétons. J’accorde la priorité à tout piéton qui est déjà engagé sur le passage ou qui attend devant celui-ci avec l’intention visible de traverser la chaussée.
Lorsqu’à côté d’une flèche verte pointant à droite, un feu jaune clignote, j’accorde la priorité aux piétons engagés sur la chaussée transversale.
Lorsque le signal « Cédez le passage » est combiné avec le signal « Carrefour à sens giratoire », je ralentis et j’accorde la priorité aux véhicules engagés dans le giratoire et à ceux qui s’engagent dans celui-ci.
En quittant le giratoire, je prends garde à ne pas couper la route aux cyclistes.
Quand la route d’accès a autant de voies que le giratoire, les conducteurs roulant sur la voie d’accès de droite prennent celle de droite dans le giratoire, et ainsi de suite. Dans ce contexte également, un changement de voie n’est possible en entrant que si la manœuvre ne gêne aucun autre usager qui s’engage ou s’apprête à s’engager correctement sur « sa » voie.
Dans le cas ci-après, un comportement incorrect peut engendrer des accidents : parmi les conducteurs circulant sur la voie d’accès de gauche, certains veulent bifurquer à droite, mais ne parviennent pas à se positionner correctement avant l’entrée du giratoire et désirent se rattraper en entrant.
En quittant le giratoire, je ne dois pas gêner l'usager se trouvant sur la voie de droite.
Dans une zone 20, le piéton est prioritaire mais il ne doit pas gêner inutilement les véhicules.
Dans une zone 30, le piéton n’a pas la priorité mais il peut traverser où il veut. Généralement, il n'y a pas de passage pour piétons.
Si l'obstacle se trouve sur la moitié de la chaussée empruntée, la priorité doit être accordée au véhicule venant en sens inverse.
En obliquant à une intersection, j’accorde la priorité aux cyclistes et cyclomotoristes circulant sur une piste ou une bande cyclable qui longe la chaussée. La règle est la même lorsqu’il n’y a pas de bande ou de piste cyclable : le cycliste est prioritaire sur le véhicule qui tourne à droite.
Je reste derrière le bus qui, immobilisé à un arrêt à l’intérieur d’une localité, actionne son indicateur de direction pour indiquer qu’il va repartir. Si le bus est à l’arrêt et que son clignotant n’est pas activé, je peux le dépasser prudemment.
J’accorde la priorité aux tramways. En tant que piéton engagé sur un passage pour piétons, je dois également accorder la priorité aux tramways. Il n’en va pas de même pour les bus et les trolleybus qui sont eux, en principe, soumis aux mêmes règles que les autres véhicules.
Les véhicules qui circulent sur l’autoroute ont la priorité sur ceux qui s’y engagent. Ne comptez donc pas sur les autres conducteurs pour vous faciliter l’entrée.
Comment s’engager sur l’autoroute :
J'accorde toujours la priorité aux véhicules d'urgence.
Si le croisement se révèle difficile, le véhicule descendant doit s'arrêter à temps le premier.
Les véhicules automobiles lourds (autocars et camions) ont la priorité sur les véhicules automobiles légers (voitures), qu'ils montent ou qu'ils descendent.
Si un obstacle (chantier, transbordement de marchandises) se trouve sur la moitié de la chaussée que j’emprunte et que le croisement ne peut se faire sans danger, j’accorde la priorité à la circulation venant en sens inverse.
Lorsque je roule en voiture sur une route étroite où le croisement n’est pas possible, je recule si je me trouve plus près d’une place d’évitement que la voiture venant en sens inverse. Sur ce type de route, les trains routiers (véhicules à moteur avec remorque ou semi-remorque) ont la priorité sur les autres véhicules, les véhicules automobiles lourds sur les véhicules automobiles légers et les autocars sur les camions.