Depuis maintenant quelques années, l’industrie automobile a tendance à remplacer les lampes à incandescence par des phares à décharge de gaz (xénon), à LED (semi-conducteurs) ou laser, plus performants en termes de rendement. C’est très bénéfique en termes d’économie d’énergie et de sécurité, mais, revers de la médaille, cela a un prix. Éclairage sur quelques points.
Tout ce qui se trouve dans le commerce n’est pas forcément légal. C’est le cas des phares xénon ou LED qui se montent dans le culot d’ampoules H4 ou H7. Ils ont tendance à éblouir les autres usagers de la route, car leur focale ne correspond pas au projecteur. De plus, cela peut endommager le phare. Ces projecteurs non homologués se trouvent généralement dans les boutiques en ligne. N’y touchez pas !
Les phares xénon ou à LED sont disponibles – de série ou en option – même dans le segment des petites voitures. Ils présentent de grands avantages par rapport aux ampoules halogènes en termes de luminosité et, s’agissant des LED, de durée de vie. L’investissement se justifie donc du point de vue de la sécurité et des écono- mies d’énergie. Si vous ne re- chignez pas à devoir rempla- cer une ampoule de temps en temps, les phares halogènes peuvent être satisfaisants également. De plus, ils pré- sentent l’avantage d’être moins coûteux à réparer.
L’assistant de feux de route gère la commutation entre les feux de croisement et les grands phares. Il utilise une caméra placée derrière le pare-brise pour surveiller la circulation en sens inverse et aux alentours afin que les autres usagers ne soient pas éblouis.
Ces systèmes ne fonctionnent cependant pas toujours de manière irréprochable. Il arrive que le conducteur doive intervenir manuellement, par exemple pour ne pas éblouir les cyclistes ou les piétons. Dans le cas des camions arrivant en face sur autoroute, il se peut aussi que le système ne détecte pas les phares dissimulés par la glissière de séparation et que le conducteur, assis plus haut, soit ébloui.