Le SUV familial polycalent
Comme ses pairs, ce SUV puise allègrement dans la banque d’organes Mercedes. On retrouve donc la dalle numérique faisant office d’instrumentation. Ce module novateur est assorti de touches raccourcies. Un judicieux compromis lissant les excès de la digitalisation. Tout aussi dépouillé que la carrosserie, l’habillage intérieur fait également très SUV. Il est rehaussé par des inserts alu et carbone, tandis que l’ambiance lumineuse (64 couleurs à choix) ajoute une touche cosy à l’ensemble. Sans être hyper volumineux, le coffre profite d’un plancher ajustable sur deux niveaux.
SUV à usages multiples
Le GLB procède d’une orientation confort. On apprécie l’amortissement prévenant et l’insonorisation soignée sur autoroute. Ces dispositions se paient par une légère tendance au roulis dans les virages et un comportement nonchalant, lequel ne nuit pas trop au dynamisme. Ce d’autant que le 2 l turbo poussé à 224 ch présente deux visages. Doux et coupleux en conduite fluide, il exhale une belle tonicité à rythme plus soutenu, libérant même quelques vocalises métalliques suggestives.
De plus, cet intégral progressant normalement en traction avant transfère 30% du couple sur l’essieu arrière en mode Sport. Amplement suffisant pour stabiliser la trajectoire et bannir les effets de couple. Et le pack Offroad de cette version 4Matic permet d’affronter sans autres de mauvais chemins. Contre supplément, le GLB accueille une multitude d’options, dont un affichage tête haute couleur très informatif. Bien vu, mais pas donné.
Texte : Marc-Olivier Herren
Photos : Emanuel Freudiger
Carrosserie
Du long de ses 4.65 m, le GLB est un véritable SUV familial. La banquette coulissante (option) permet de moduler l’aisance aux jambes et la capacité du coffre. De forme cubique, ce dernier présente un espace de chargement plan lorsque le plancher est en position haute. Hayon électrifié assez rapide.
Habitacle
L’agencement est simple et dépouillé. Finition solide et bonne qualité des matériaux, excepté les plastiques durs des parties inférieures. La commande de la dalle numérique maison est intuitive (touches directes, pavé tactile, commandes vocales intelligentes). Le combiné d’instrumentation est personnalisable à l’infini.
Confort
Hormis une pointe de fermeté à basse vitesse, le châssis adaptatif réserve une bonne dose de confort et le niveau sonore est pondéré. Très appréciable sur les longs trajets. Les sièges de la banquette s’avèrent relativement fermes.
Les tarifs sont calqués sur les SUV premium. La dotation de base comporte cockpit digital, caméra de recul, plancher de coffre amovible, etc. La banquette coulissante, le hayon électrifié et la climatisation bizone apparaissent sur les niveaux supérieurs. Equipement décent avec les packs Premium (dès CHF 4'300.-). Frais d’entretien élevés une fois la maintenance gratuite (10 ans/100'000 km) arrivée à échéance.
Comportement
Plus orienté confort que sportivité, le train de roulement incite à une conduite coulée. SUV moyennement agile, mais pas pataud. La direction précise et l’excellente motricité assurée par le traction intégrale veillent au dynamisme.
Sécurité
Assistances utiles hormis certains freinages impromptus de l’aide au maintien de voie. Le pack Assistances (CHF 2'033.-) englobe la plupart des aides à la conduite.
Moteur et transmission
Le 2.0 l et la boîte 8 vitesses à double embrayage œuvrent en bonne harmonie. Très doux, ce bloc turbo de 224 ch fournit de solides accélérations et démontre du caractère en conduite appuyée.
Consommation
La moyenne de 9.0 l/100 km mesurée est très proche de la valeur WLTP d’usine. Un appétit plutôt élevé pour un SUV évoluant la plupart du temps en mode 4×2.