Ford Kuga 2.5 PHEV ST-Line X (2020)

Disposant de 4 modes, comme la plupart des hybrides plug-in, ce SUV évolue initialement à l’électricité. Le gros 4 cylindres à cycle Atkinson se réveille dès que l’on enfonce davantage l’accélérateur, libérant des ronronnements un peu graveleux. Ça rompt le silence ambiant mais, en même temps, confère un zeste de caractère bienvenu. Les 225 ch cumulés du système hybride sont délivrés de manière davantage progressive que sportive. Le Kuga PHEV n’en détient pas moins un bon allant. Et la boîte à variation continue simulant les changements de rapports nous réconcilie avec ces transmissions d’habitude percluses d’effets de patinage. Ces bonnes dispositions se sont répercutées favorablement sur la consommation du test (4.6 l + 7.6 kWh/100 km). Il suffit d’une petite dizaine d’heures pour gaver la batterie lithium-ion de 14.4 kWh à une prise domestique, voire moins de 4 heures à une borne AC. Les 2 câbles sont fournis de série.

Avec ses contours galbés, le Kuga apparaît plus aérodynamique. Ses dimensions accrues réservent un espace fort généreux aux places arrière, modulables via la banquette coulissant sur 14 cm. Même en position totalement reculée, le coffre détient une capacité dépassant 400 l. La version plug-in concède un volume de 64 l. La banquette se rabat à l’aide de deux manettes. Plancher assez haut.

La planche de bord abrite un combiné digital 12.3” personnalisable, un peu surchargé d’informations. Il est secondé par un écran tactile 8”. L’intuitivité du tout est correcte. L’ambiance très SUV bénéficie d’une qualité perçue supérieure à l’impression qu’elle dégage. On dénote encore moult éléments en plastique dur.

Hormis une pointe de fermeté à basse vitesse, le châssis adaptatif réserve une bonne dose de confort et le niveau sonore est pondéré. Très appréciable sur les longs trajets. Les sièges de la banquette s’avèrent relativement fermes.Les sièges au revêtement moelleux, le bon filtrage induit par les gros pneus et le silence en mode électrique procurent un excellent agrément de marche. Cette quiétude est quelque peu rompue à l’enclenchement du gros 2.5 l essence.

Le système hybride évolue en parfaite harmonie et s’évertue à garantir un maximum de phases de roulage électrique. Il multiplie aussi celles de recharge. Sans être sportives, les accélérations et les reprises sont consistantes. Commandée par un module rotatif pratique, la boîte à variation continue est peu sujette aux traditionnels effets de patinage.