Les arnaques sur la route

Une technique d'escroquerie utilisée par les voleurs implique l'usage d'un simple billet de banque. Les escrocs placent délibérément ce billet sous l'essuie-glace d'une voiture stationnée dans un parking ou le long d'une rue. Cette méthode vise à attirer l'attention du propriétaire du véhicule lorsque ce dernier revient à sa voiture. Intrigué par la présence du billet, le propriétaire descend habituellement de son véhicule pour récupérer l'argent. Une fois que le conducteur est hors de son véhicule, les malfrats peuvent dérober ce qu'il y a à l'intérieur, voire même voler la voiture.

Une tactique d'escroquerie sur les parkings et près des stations-service implique le sabotage délibéré d'un pneu de véhicule. Les escrocs ciblent des voitures stationnées, crèvent un pneu, puis se tiennent à proximité pour attendre le retour du conducteur. Lorsque ce dernier découvre le pneu à plat, les escrocs s'approchent sous couvert d'offrir leur aide, se présentant comme de bons samaritains.

Alors que le conducteur est occupé à inspecter le dommage ou à essayer de changer le pneu, il devient particulièrement vulnérable aux actions des complices de l'escroc. Profitant de la distraction engendrée par la situation d'urgence, un complice peut accéder à d'autres parties du véhicule pour subtiliser des objets de valeur tels que des sacs, portefeuilles, appareils électroniques, ou même des documents personnels.

Cette arnaque de la route implique un conducteur qui freine brusquement pour provoquer un accident mineur et ensuite accuse l'autre conducteur, exigeant des paiements immédiats pour des dommages ou des blessures fictives. Après l'accident, l'escroc peut feindre des douleurs et menacer d'impliquer la police ou de poursuivre en justice si la victime refuse de payer sur place. Ils peuvent même faire appel à des complices pour agir comme faux témoins ou fournir des devis de réparation exagérés pour renforcer leur demande.

Une autre technique frauduleuse souvent rencontrée après un accident de la route implique l'apparition soudaine de faux témoins. Ces individus, qui n'étaient pas présents lors de l'incident, se présentent rapidement sur les lieux et s'offrent comme témoins oculaires. Leur objectif est d'exploiter la confusion et la vulnérabilité des conducteurs impliqués en proposant de fausser leur témoignage.

Ces faux témoins abordent généralement le conducteur qui semble le plus susceptible de vouloir éviter des complications légales ou des augmentations de primes d'assurance. Ils proposent alors de témoigner en sa faveur, en échange d'une compensation financière.

Dans cette arnaque, les escrocs exploitent la technologie pour tromper les automobilistes. Ils placent de fausses contraventions sur les pare-brises des voitures stationnées. Ces faux billets de stationnement semblent officiels à première vue et sont conçus pour inciter les victimes à agir sous l'impulsion de l'urgence. Un élément clé de ces fausses contraventions est un QR code que les victimes sont invitées à scanner pour payer l'amende directement en ligne.

Lorsque le code QR est scanné, l'automobiliste est redirigé vers un site web frauduleux qui imite les plateformes officielles de paiement des amendes de stationnement. Ce site demande aux utilisateurs d'entrer leurs informations personnelles et leurs détails de paiement, sous prétexte de régler l'amende. En réalité, les informations saisies sont collectées par les escrocs, qui peuvent ensuite les utiliser pour accéder aux comptes bancaires des victimes ou pour commettre d'autres formes de fraude.

Dans cette arnaque particulièrement trompeuse, des individus se font passer pour des agents de police pour cibler principalement les touristes ou les conducteurs non locaux. Les imposteurs utilisent des uniformes convaincants et parfois des véhicules qui ressemblent à ceux des forces de l'ordre pour augmenter leur crédibilité. Il se peut qu’il soit en tenue civile et montre une fausse plaquette de police. Ils arrêtent les véhicules sous divers prétextes : infractions routières inventées, vérifications de documents, ou inspections de sécurité prétendument obligatoires.

Une fois le véhicule arrêté, les faux policiers demandent à voir les papiers du conducteur, comme le permis de conduire et la carte grise. Ils inventent alors des violations inexistantes et menacent d'imposer des amendes immédiates ou de confisquer les permis de conduire si une amende n'est pas payée sur place.

Sur les autoroutes, une nouvelle forme d'escroquerie a émergé avec l'essor des technologies numériques, en particulier les applications de navigation. Des escrocs exploitent ces outils pour identifier et cibler les automobilistes en situation de détresse, comme ceux qui ont subi une panne de véhicule. Utilisant des applications qui signalent les incidents ou les arrêts sur les voies, ces individus malintentionnés se présentent rapidement sur les lieux sous couvert de dépanneurs ou d'assistants routiers.

Une fois sur place, ils abordent les conducteurs vulnérables, souvent désespérés de reprendre rapidement la route. Prétendant offrir un service de dépannage rapide, ils diagnostiquent faussement des problèmes mécaniques complexes qui, selon eux, nécessitent des interventions immédiates et coûteuses. Ces escrocs fixent des tarifs exorbitants pour des réparations mineures ou inexistantes, profitant de l'urgence de la situation et de la méconnaissance technique du conducteur pour imposer leurs prix.

• Vérification de l'identité des dépanneurs : demandez toujours une preuve d'identification et assurez-vous que les dépanneurs sont mandatés par votre assurance ou par des services autoroutiers officiels avant d'accepter leur aide.
• Pas de paiements en espèces sur place : ne payez jamais en espèces sans avoir préalablement réalisé un constat officiel. Exigez une facture détaillée et une explication des travaux avant tout paiement.
  
• Sécurité lors de l'assistance à d'autres automobilistes : évaluez toujours votre propre sécurité avant de vous arrêter pour aider un autre automobiliste. Si la situation semble risquée, mieux vaut appeler les services d'urgence.
• Sources fiables : utilisez des applications de navigation fiables et des numéros d'urgence officiels pour tout appel à l'aide.
  
• En cas d'accident : insistez pour appeler les autorités et documentez autant que possible la scène avec des photos et des témoignages.
  
• Attention: les escrocs sont souvent de bons acteurs, spécialisés dans l'art d'inspirer confiance.
  

Retrouvez les numéros d'urgence dans sur nos pages Informations par pays.