Test d'autonomie des voitures électriques en hiver

Le TCS, en collaboration avec le Club automobile norvégien NAF, a de nouveau mené cet hiver un test d'autonomie de véhicules électriques sur un circuit d'essai sur le réseau routier public en Norvège. Il s'est une fois de plus avéré que les véhicules électriques atteignent une autonomie réduite en hiver, qui reste néanmoins totalement suffisante pour un voyage en montagne, même dans des conditions difficiles. De plus, les véhicules électriques actuels peuvent désormais être rapidement rechargés en cours de route si nécessaire. Toutefois, le test a également révélé que l'autonomie en hiver est en moyenne 23 pour cent inférieure à l'autonomie normale déterminée en laboratoire, tandis que la différence lors du test estival sur le même parcours n'était en moyenne que de 4 pour cent.

Pour beaucoup, l'autonomie est l'alpha et l'oméga de la mobilité électrique. Historiquement, elle a été pendant longtemps le facteur limitant et également un obstacle à l'acceptation des voitures électriques à batterie. Au cours des sept dernières années, l'autonomie moyenne des nouvelles voitures électriques a plus que triplé. C'est la raison pour laquelle l'autonomie n'est aujourd'hui plus un facteur décisif isolé, mais joue un rôle important dans l'aptitude des voitures électriques à voyager, en relation avec le temps de recharge et l'efficacité énergétique. Dans le test d'autonomie TCS/NAF, ces facteurs sont testés et mesurés dans des conditions réelles sur la route. En conséquence, des facteurs tels que le terrain et la météo jouent également un rôle. Ainsi, la comparaison des autonomies montre clairement l'effet de la topographie décrite en annexe. Celui-ci se répercute également sur le rapport entre la valeur obtenue et celle du cycle de laboratoire WLTP. La topographie a certes un effet sur les distances atteintes, mais pas sur l'ordre des voitures.

Une faible consommation signifie qu'il est possible de parcourir de plus longues distances avec une capacité de batterie réduite.