Test Mercedes-Benz E 300 (2024)

Le meilleur exemple est la Mercedes Classe E, qui dispose désormais d’une batterie de près de 20 kWh nets intégrée au plancher arrière. La capacité du coffre en souffre un peu, mais cela nous a permis de boucler les 84 km du parcours RDE-TCS en mode 100% électrique. Les clients qui rechargent régulièrement la batterie ne devraient donc que rarement entendre le diesel à quatre cylindres cliqueter sous le capot. Sauf s’il faut aller vite. Ou loin, auquel cas le réservoir de 50 litres dissipe les doutes concernant l’autonomie ou la disponibilité de bornes de recharge. Et quand la batterie est vide, vous disposez toujours d’un diesel sobre qui recharge cette dernière en récupération avec une puissance maximale de 100 kW.

C’est notamment sur les longs trajets que la Classe E met ses avantages en évidence, y compris dans la nouvelle série 214. Car l’hébergement y est princier. Pour le confort, Mercedes mise sur des liaisons au sol qui dissocient bien le châssis de la carrosserie et sur une suspension pneumatique adaptative (voir «A propos»). Le silence contribue aussi au confort. Même les lève-vitres sont à peine audibles. Il est particulièrement agréable d’être assis à l’avant, où s’offrent de nombreuses possibilités de personnalisation du confort climatique et de la fonction de massage. Et, comme par miracle, le châssis souple et aérien ferme rapidement les clapets d’amortissement dans les virages, pour contrer le roulis.

Et pour finir, même s’il s’agit d’un détail: la nouvelle Classe E est également disponible avec l’étoile typique sur le capot. Il suffit de choisir la ligne d’équipement Exclusive.

Texte : Daniel Riesen

Break de style classique avec un long capot et une ligne de toit légèrement fuyante. Calandre ceinte de chrome et dans laquelle d’innombrables petites étoiles entourent le corps céleste central de Mercedes. Le break Classe E existe aussi avec une garde au sol augmentée (All-Terrain).

Comme on pouvait s’y attendre au vu du gabarit extérieur, l’espace est princier à l’avant comme à l’arrière. La batterie hybride réduit cependant de 155 l la capacité du coffre. L’écran du passager avant fait partie du super-écran (option) joliment intégré à la planche de bord, mais probablement trop ostensible pour une clientèle majoritairement conservatrice.

Confort de suspension au top. Sièges avant très confortables et réglables quasi à l’infini. Silence à bord, même quand le diesel tourne.

A cet égard, chaque voiture du trio premium allemand est à la peine.

Pas encore de notation Euro-NCAP, mais pack d’assistances très complet et freinage parfait. Certaines aides à la conduite sont toutefois optionnelles (2470 fr.), comme dans l’exemplaire testé.

Le fait que Mercedes continue de proposer un diesel hybride rechargeable (PHEV) est audacieux en termes d’image, mais très pertinent d’un point de vue technique. La mauvaise réputation des diesels n’est en effet plus justifiée et le système fonctionne à merveille. Grâce à sa grande batterie PHEV et à son Cx favorable, le break dispose d’une autonomie électrique bien adaptée aux besoins quotidiens.