La 6e génération sur orbite
On est davantage bluffé par le maintienet, surtout, le confort offert par la sellerie tissu-similicuir de série. Les occupants avant sont aux anges. Ça rigole moins sur la banquette. Si les sièges douillets sont toujours de mise, l’espace aux jambes est plutôt étriqué, malgré l’allongement de l’empattement (+3 cm). Au moins le passager médian n’est-il pas maltraité.
Un châssis bien né
La grande nouveauté réside dans le comportement, très PSA. Du coup, on a sans doute droit à la Corsa la plus joueuse de tous les temps. Le train avant incisif et l’agilité naturelle de cette citadine enthousiasment sur les tracés sinueux. Une aisance confortée par le centre de gravité abaissé et la direction informative. Cette «peugeotisation» réussie est confortée par le brio du 3 cylindres PSA de 130 ch. Très docile en trafic urbain, ce groupe suralimenté conjugue à la fois douceur et vivacité dès que l’on force l’allure. Il est idéalement secondé par la boîte automatique maison dont les 8 rapports passent judicieusement. Sans tomber dans l’excès de vibrations, ce moteur libère des vrombissements policés en mode Sport. Outre une relative fermeté d’amortissement, cette Corsa ne brille pas vraiment en termes de consommation (moyenne du test: 6.8 l/100 km). On pourra toujours se rabattre sur la version électrique Corsa-e de 136 ch, proposée à un tarif attractif.
Texte : Marc-Olivier Herren
Photos : Emanuel Freudiger
Carrosserie
Uniquement livrable en déclinaison 5 portes, la Corsa conserve des traits typiquement Opel. L’espace est généreux à l’avant, tandis que les passagers arrière doivent composer avec un dégagement aux jambes assez juste. Le coffre à la configuration cubique est dans la norme du segment. Visibilité périphérique restreinte et capteurs de recul en option.
Habitacle
Très classique, la présentation intérieure et la planche de bord clairement agencée sont de bon ton. L’écran tactile (7 pouces de série) englobe un système multimédia doté de la connectivité usuelle (applis, commande vocale, etc.).
Confort
Hormis le filtrage ferme induit par la monte de 17 pouces (CHF 400.-), l’insonorisation soignée et le confort remarquable des sièges avant réservent un appréciable agrément de marche. De plus, le moteur 3 cylindres se révèle discret.
Bien que les tarifs soient en hausse, la Corsa reste plus abordable que la Peugeot 208. Dès la version Edition, la dotation est honnête (sièges tissu-similicuir, climatisation). Le niveau Elegance s’enrichit de phares LED, de jantes alu 16 pouces, etc. Nombreux équipements en option mais à des prix raisonnables. Garantie minimaliste (2 ans).
Comportement
Le poids contenu et le châssis équilibré de cette citadine clairement sous-vireuse induisent un comportement rassurant. Agile, la Corsa négocie avec assurance les virages serrés. La direction précise et l’absence d’effets de couple au volant participent au plaisir de conduite.
Sécurité
La plupart des assistances sont disponibles en option, certes à des prix modiques. Les phares matriciels exclusifs fournissent un bon apport sécuritaire.
Moteur et transmission
La version 130 ch du 3 cylindres PSA séduit par son agrément en usage urbain comme autoroutier. Ce bloc suralimenté distille des reprises instantanées et monte allégrement dans les tours. Et cela sans vibrations excessives. Il fonctionne en parfaite adéquation avec la boîte automatique à 8 rapports.
Consommation
En ayant le pied léger, on peut maintenir la Corsa sous les 7 l/100 km. La moyenne du test (6.8 l/100 km) n’a rien de fracassant pour une citadine moderne.