Volvo XC40 D4 AWD Momentum (2018)

Très Volvo, l’ambiance à bord est soulignée par l’instrumentation 12,3 et l’écran tactile 9 maison. L’agencement donne dans la sobriété, salutairement relevée par des incrustations alu concaves. Cet univers scandinave est égayé par quelques astuces pratiques, tels le crochet réversible sur la boîte à gants et la poubelle amovible dans la console centrale. Futé. Pour le reste, on retrouve la position dominante des SUV à l’avant. C’est encore plus marqué sur la banquette arrière réservant un espace correct, malgré une assise courte. A noter l’accès péjoré par la forme saillante des portières. Quant au coffre, il est aussi dans la norme. Un compartiment est aménagé sous le plancher, ce qui explique sa position relativement élevée.

Animé par un diesel de 190 ch, cette intégrale se révèle dynamique, en dépit de ses 1851 kg. On apprécie surtout le fonctionnement doux et l’allonge de ce moteur qui ne demande qu’un filet de gaz pour s’ébrouer prestement. Il faudra s’habituer à l’utilisation du joystick nécessitant deux impulsions pour engager les marches avant et arrière. Après quoi la boîte passe les 8 rapports en toute docilité. Mais ce qui plaît le plus, c’est le confort de roulage de ce modèle pourtant compact. Sur tous types de tracés, le XC40 évolue en finesse. Un agrément insoupçonné. Et tant pis si l’on a connu des SUV compacts au comportement plus joueur, nonobstant une agilité avérée. On pourra toujours tâter du terrain vu la garde au sol de 21 cm et le stabilisateur de vitesse en descente.

Texte : Marc-Olivier Herren

Photos : Emanuel Freudiger

Ce SUV compact long de 4,43 m a fière allure. L’habitabilité arrière tout comme le volume du coffre sont dans la norme du segment, donc moyens. La caméra de recul (option) est recommandée vu la visibilité entravée par les larges montants postérieurs. Rayon de braquage relativement élevé.

L’agencement sobre et moderne est typiquement scandinave. Finition conforme au niveau premium. On retrouve le système d’infodivertissement tactile Volvo qui se manipule comme une tablette. Certaines fonctions sont dissimulées dans des sous-menus. Nombreux rangements et astuces pratiques.

L’agrément de marche est remarquable pour un véhicule compact, en particulier le niveau acoustique et les sièges cuir optionnels. Bruits aérodynamiques à peine perceptibles. Ce tableau flatteur est terni par les multiples équipements devant être acquis moyennant supplément.

La version de base comprend écran tactile, jantes alu, stabilisateur de vitesse en descente. Le niveau Momentum ajoute climatisation automatique, capteurs de recul, mode Drive. Longue liste d’options dont caméra de recul et climatisation bizone. Prix premium contrebalancé par l’entretien gratuit 10 ans/150 000 km.

Le XC40 est plutôt prédestiné pour les parcours autoroutiers. En courbes négociées à vive allure, ce compact au poids conséquent se montre sous-vireur. Et comme la direction est du genre synthétique, il est plutôt avare en sensations.

Les assistances sont au complet, dont une bonne partie en option. L’Auto-Pilot fonctionne bien sur autoroute, mais se révèle imprécis sur le réseau secondaire.

Le 2 l turbodiesel doué d’un couple de 400 Nm se distingue par son fonctionnement doux, ses reprises et sa discrétion. Fort correctes, les performances pâtissent un peu du poids. La traction intégrale pourvoit à une excellente motricité.

La moyenne de 5,1 l/100 km obtenue avec le cycle normé est très optimiste. Durant le test, elle s’est établie à 6,9 l. Une valeur qui devrait néanmoins s’abaisser avec le temps, car le véhicule de test affichait un très faible kilométrage.