Homogène à souhait, la VW Golf confine à la perfection et délaisse son conformisme pour réserver une tenue de route souveraine.
Génération après génération, l’inamovible VW Golf poursuit son ascension. A l’exception près que ce septième opus, bombardé «Voiture européenne de l’année 2013», frise la perfection automobile. Toujours éminemment Golf, la ligne est révélatrice de ce phénomène. Il est vrai que cette instigatrice du segment des voitures compactes repose, au même titre que l’Audi A3 ou la Seat Leon, sur la nouvelle plate-forme modulaire du groupe Volkswagen. Du coup, les roues ont été repoussées vers les extrémités de la carrosserie, induisant un capot plus longiligne. Allongée (+6 cm) et abaissée (–3 cm), cette compacte exhibe des traits simples et francs.
Du foncièrement Golf, mais avec une touche de dynamisme en plus. Reposant sur un empattement accru (+6 cm), le train de roulement imperturbable se révèle tout bonnement bluffant. Et le turbodiesel de 150 ch couplé à une boîte DSG imprime un allant de premier ordre à cette compacte conciliant avec brio performances et sobriété. Si l’on ajoute la qualité perçue de haut de niveau, l’équipement multimédia novateur et la large panoplie d’aides à la conduite disponible, on se demande où peuvent bien se cacher les points faibles de la Golf VII. Peut-être du côté de son prix, évidemment pas bradé. Quoique l’excellence se mérite. Ou encore la maigre couverture de garantie limitée à 2 ans. Pour le reste, nous n’avons décelé que des peccadilles.
"La toute dernière Golf ne présente aucun changement révolutionnaire visible et son style n'est pas très différent du modèle précédent. L'angle de flèche important du nez est presque trop original, en revanche, l'arrière paraît plus «dynamique». L'intérieur de la nouvelle Golf a subi quelques modifications qui le subliment et améliorent sa qualité."
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