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28.08.2024

Cinque capitali, diversamente

Scoprite nuove sfaccettature delle città di Londra, Madrid, Praga, Stoccolma e Vienna.
28 agosto 2024

Londres, dans tous les sens

Dans cette capitale, il est possible de perdre pied, au sommet d’une arène ou au beau milieu de classiques de la peinture.

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Au lieu des habituels London Eye ou British Museum, pourquoi ne pas opter pour Frameless, un musée d’un genre nouveau à deux pas du chic quartier de Mayfair. La première pièce, et la plus spectaculaire, est constituée de miroirs au sol et au plafond, donnant une impression de vide infini. Un vide vite comblé par une animation composée de classiques de la peinture. Il est désormais possible de ne pas seulement contempler «Le Jardin des Délices » de Jérôme Bosch, mais d’y participer, d’être dans la toile, dans une version toutefois dépourvue de ses éléments les plus dérangeants. Epoustouflant. Une marche le long de Bond Street permet de rallier Nopi, restaurant d’Yotam Ottolenghi. Une recommandation? Sa burrata aux graines de coriandre grillées et confiture de piment offrant une explosion de saveurs et de textures. Les papilles en exultation, la visite de la ville peut se poursuivre à Horizon 22, le tout nouveau point d’observation panoramique, juchée à 250 m du sol. Ce perchoir de verre et de métal offre des vues saisissantes sur la capitale. Accès gratuit mais réservation obligatoire. Pour la deuxième halte culinaire de la journée, The Ivy propose une option impeccable. Le restaurant ouvert en 1917 est aussi bien fréquenté par les locaux que par les curieux et les célébrités. C’est certainement ce mélange hétéroclite et le classique de la maison, la Shepherd’s Pie, qui attirent tant. En dégustant cette version irlandaise du hachis parmentier, il est possible de recevoir des conseils pour des occupations qui sortent de l’ordinaire: le mudlarking, par exemple.

Hauteur, saveurs, odeurs

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Le lendemain, il est temps d’aller affronter un des mastodontes de Londres: l’O2 Arena. S’il est fréquent de se rendre à l’intérieur, pour assister à un concert ou se livrer à du shopping, il est aussi possible d’escalader le bâtiment. Les instructions de sûreté données, l’ascension peut commencer. Peu exigeante, elle permet d’atteindre le toit de l’édifice et de bénéficier d’une jolie vue sur toute la baie est.
Après le ciel, le sable. En évoquant Londres, la plage n’est pas vraiment la première idée qui vient en tête. C’est pourtant sur les bords de la Tamise qu’il faut se rendre pour pratiquer le mudlarking, soit l’exploration des rives. Y marcher est autorisé, en faisant attention aux marées, mais il est nécessaire de se munir d’un permis pour procéder à des fouilles. Pas loin de la Tamise se trouve le Borough Market, paradis gustatif et olfactif dont le sommet est atteint chez Spice Mountain. L’échoppe propose une variété d’épices vertigineuse. On y trouve des saveurs ­extrêmes, du piment fumé et agressif à la poudre de grenade, douce et acide. Pour les fanatiques de cuisine et d’expérimentations avec les saveurs: prévoir une valise entière pour ramener ces trésors épicés et colorés, souvent difficiles à obtenir.
Pour poursuivre dans un autre paradis des sens, il ne faut pas manquer la parfumerie Bloom. Dans cette boutique, Filip écoute le client afin de déterminer quels flacons peuvent au mieux satisfaire les envies parfumeuses. Le choix de marques, énorme, passe du facile à porter à du plus complexe, voire carrément à la parfumerie la plus expérimentale, presque importable. En guise de challenge, quoi de mieux que d’essayer Beaufort London ou Prissana pour se retrouver au beau milieu de la bataille de Trafalgar (Tonnerre) ou en dans une forêt humide (Häxän). Les nez (et les estomacs) les plus témeraires demanderont à sentir Sombre de Strangers Parfumerie, au plus grand dam du personnel de Bloom.

Se loger:
Mama Shelter, 437 Hackney Road, Londres E2 8PP, contemporain et pétillant, l’hôtel situé dans un
quartier branché est une démonstration de culture pop acidulée.
Se restaurer:
The Ivy, 9, West Street, London WC2H 9NE, un lieu iconique qui propose une cuisine simple mais raffinée et surtout indémodable.

Sandwich aux calamars avec les «gatos»

Le vrai Madrid se découvre l’après-midi dans les bars à tapas. Leçon d’histoire sur les chats, les tapas et le meilleur livre du monde.

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Si un touriste demande à un habitant s’il est un chat, on le regardera partout de travers. Mais pas à Madrid. Et pas Luis. «Je suis effectivement un ‹gato›.» En prononçant ce mot espagnol désignant les chats, un sourire caresse sa moustache. «Ce n’est que si les parents et les grands-parents sont nés à Madrid que l’on ose s’appeler ainsi», poursuit ce Madrilène pur jus, âgé d’une soixantaine d’années. Malgré la barrière de la langue, la communication fonctionne. Avec les mains et les pieds, et l’application de traduction. C’est la fin de l’après-midi, l’heure à laquelle les Madrilènes se retrouvent le plus volontiers pour boire un verre et manger des tapas. Une bonne occasion d’engager la conversation avec eux et de découvrir la capitale espagnole de leur point de vue.
Pour le «tardeo», du nom de l’apéritif de l’après-midi, on se rend, bien sûr, dans un bar à tapas. Il y en a environ 15 000 dans la deuxième plus grande ville de l’UE. Sur une population de 3,3 millions d’habitants, on compte donc un de ces établissements proposant les fameux amuse-gueules pour 220 personnes.

Portes rouges dans le Barrio de Las Letras

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Luis est assis au comptoir de la Casa Alberto dans le Barrio de Las Letras (quartier des poètes). Reconnaissable de l’extérieur à sa porte d’entrée rouge – comme la couleur du vin –, l’Alberto fait partie d’une série de tavernes traditionnelles, d’épiceries fines et de restaurants en terrasse animés dans le quartier des poètes de Madrid. En plein centre-ville, il n’y a pas que l’horizon culinaire qui se découvre à pied, l’horizon culturel aussi. Après tout, Miguel de Cervantes, l’auteur de «Don Quijote», est enterré ici dans le monastère des Trinitaires déchaussés.
«Sí, sí. ¡Cervantes!» En tant que gato, Luis le sait bien sûr et raconte que «Don Quichotte» est le livre le plus imprimé après la Bible et qu’il a même été un jour élu meilleur livre du monde. «Tout à fait officiellement», acquiesce-t-il, comme s’il y avait contribué. Et, plus important encore, le poète national espagnol aurait vécu dans cette maison. «En 1614, ici. Juste au-dessus de nous», dit-il en levant les yeux au plafond. Il donne cette leçon d’histoire avec plaisir et confirme ainsi la réputation d’ouverture et de loquacité des habitants de la capitale, même vis-à-vis des touristes.
Les yeux de Luis se tournent vers la petite assiette d’olives et de lard qui accompagne gratuitement le vin. «¡Come!», demande-t-il à son voisin d’un ton paternel. Celui qui boit doit aussi manger. C’est finalement le sens et l’origine des tapas. «Avant, les gens ne mangeaient rien avec l’alcool et étaient vite ivres. C’était mauvais pour les affaires. Les restaurateurs ont donc commencé à poser une assiette garnie sur le verre, à le recouvrir. ‹Tapar› en espagnol.» Entre-temps, les tapas sont devenues un concept partout dans le monde, et elles sont également proposées en portions plus grandes et payantes, poursuit-il. Mais à Madrid, surtout ici chez les poètes, elles sont tout simplement les meilleures. Luis recommande les sardines fumées et le sandwich aux calamars.
21h30: il est temps de prendre congé de Luis et de regarder les derniers rayons du soleil dans le Parque de la Montaña envelopper le colossal Palais royal d’un violet sombre. Les étudiants et les jeunes amoureux se préparent à la nuit sur
la colline avec le temple égyptien et se rendent ensuite au souper. Leur destination n’est cependant pas tant le quartier des poètes que le Madrid moderne, tout aussi intéressant, par exemple le quartier des banques Azca ou le quartier de Chamartín avec le stade de football du Real Madrid, le Santiago Bernabéu. Que ce soit avec les jeunes au nord de la ville ou avec le vieux chat derrière la porte rouge: le chemin vers le vrai Madrid passe par ses habitants.

Se loger:
Hotel Catalonia Puerta Del Sol, calle de Atocha 23.
Bon emplacement pour découvrir le centre à pied.
Se restaurer:Pabblo, plaza Ruiz Picasso 1. C’est ici que les jeunes et ceux qui le sont restés se retrouvent pour manger.

Textes et photos: Dominic Graf (Madrid), Jérôme Burgener (Londres)

Les reportages ont été réalisés grâce à l’invitation de
Czech Tourism, Turespaña und Turismo Madrid, Visit Britain, Visit Sweden, Wien Tourismus.

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